mercredi 24 novembre 2010

Débat - Crise politique et avenir du socialisme - Michel Rocard, Marcel Gauchet, Martin Legros et Alexandre Lacroix - 57mn - Philosophie Magazine - 27/04/2010


Crise politique et avenir du socialisme - 1ère partie du débat
Débat organisé par Philosophie Magazine, animé par Martin Legros et Alexandre Lacroix
avec : Michel Rocard Premier ministre de 1988 à 1991 et Marcel Gauchet, historien, philosophe et rédacteur en chef de la revue Le Débat.

Délégation Wallonie-Bruxelles - Paris le 27 Avril 2010

Source Philosophies TV : Débat - Crise politique et avenir du socialisme - 1ère partie


Crise politique et avenir du socialisme - 2ème partie
Suite et fin du débat Michel Rocard - Marcel Gauchet

Source Philosophies TV : Débat - Crise politique et avenir du socialisme - 2ème partie

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Débat - Nanotechnologies : le grand fourre-tout - Bernadette Bensaude-Vincent, VivAgora - Louis Laurent, CEA - 32mn - Cité des sciences - 2009


Débat - "Nanotechnologies : Le grand fourre-tout" - Universcience TV
avec Bernadette Bensaude-Vincent de l'association VivAgora et Louis Laurent du CEA - Réalisation : Sylvie Allonneau
Production : Cité des sciences et de l'industrie - Durée : 32mn - Date de production : 2009

Alors que les conclusions du débat public sur les nanotechnologies sont attendues pour le printemps, Bernadette Bensaude-Vincent, professeure d’histoire des sciences et présidente de VivAgora est face à Louis Laurent, physicien au CEA.

Chapitre 1 - Un débat public pour quoi faire ?
Chapitre 2 - De quels dangers parle t-on ?
Chapitre 3 - Comment et quoi évaluer ?

Débat en 3 parties - Cliquez sur le bouton [MENU] (sous la vidéo) pour accéder aux différents Chapitres du débat.

Source Cite des Sciences TV - Universcience VOD : Débat Nanotechnologies - Le Grand Fourre Tout - Universcience 2009

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L’inconscient cognitif et la profondeur des opérations subliminales - Stanislas Dehaene - Cours de 68mn - Collège de France - 6 janvier 2009


Cours Collège de France - L'inconscient cognitif : une introduction historique et critique - Stanislas Dehaene
Durée : 68mn - Date : 06/01/2009
Intervenant : Stanislas Dehaene Chaire de Psychologie Cognitive Expérimentale
Premier Cours - L’inconscient cognitif : Une introduction critique

Les images subliminales : Mythe et réalité
En 1988, en pleine campagne présidentielle, le visage de François Mitterrand apparaît brièvement dans le générique du journal d’Antenne 2.
En 2000, le mot « RATS » accompagne une description du plan d’Al Gore dans un spot publicitaire de George Bush.
- Le mythe originel : En 1957, l’insertion de brefs messages invisibles (« Buvez Coca- Cola ») dans un film aurait conduit à une augmentation massive des ventes. Il s’agissait pourtant d’un canular, comme l’a avoué son auteur James Vicary.
- Les conséquences modernes : Thérapies subliminales, cassettes, vidéos de « développement personnel »...

Inscription dans la législation française et fréquents rappels à l’ordre
- Décret n° 92-280 du 27 mars 1992 modifié : « la publicité ne doit pas utiliser des techniques subliminales » entendues comme visant à atteindre le subconscient du téléspectateur par l'exposition très brève d'images.
- Recommandation adoptée par le Conseil supérieur de l'audiovisuel le 27 février 2002 : « le Conseil supérieur de l'audiovisuel a récemment pu relever sur l'antenne d'un service de télévision la présence d'images subliminales, introduites lors des opérations de montage mettant en oeuvre des technologies numériques. »

L’influence des images subliminales est-elle réelle ? Exemples issus du traitement des visages
- Peut-on présenter un stimulus émotionnel sans qu’il soit vu ?
Présentation pendant 33 millisecondes d’un visage exprimant la peur ou la joie, et suivi d’un visage « neutre ».
A la fin de l’expérience :
1. les participants déclarent n’avoir perçu que des visages neutres.
2. dans un test à choix multiple, ils ne choisissent que les visages neutres, pas les visages exprimant la peur ou la joie.
- Un tel stimulus peut-il entraîner des activations cérébrales mesurables et liées au contenu émotionnel ?

Conclusion de ces deux exemples :
- La psychologie et les neurosciences cognitives ont identifié des conditions expérimentales qui permettent de présenter un stimulus « subliminal », en dessous du seuil de conscience.
- L’imagerie cérébrale est suffisamment sensible pour détecter des activations évoquées, par exemple, par un visage subliminal qui porte une émotion de peur.
- De telles images sont également susceptibles d’influencer nos décisions supposés « conscientes » et « réfléchies » (effet d’amorçage subliminal) – bien que nous verrons que la durée de vie de ces effets est généralement très brève.
- Toute une série d’étapes distinctes de traitement cérébral sont susceptibles de se déclencher en réponse à une image subliminale.

La perception « subliminale » - Définition :
- “Subliminal perception occurs whenever stimuli presented below the threshold or limen for awareness are found to influence thoughts, feelings, or actions” (Merikle, 2000)
- Définition qui suppose
a - Un concept de seuil de conscience.
b - La capacité de le mesurer ou, au minimum, de se placer largement en dessous de ce seuil.
c - La capacité de mesurer, indépendamment, l’influence d’un stimulus sur la pensée, l’émotion ou l’action entreprise par les participants.

Questions abordées dans le cours :
1. Quelle sont les différentes manières de présenter un stimulus sans qu’il accède à la conscience ?
- De très nombreuses techniques existent
- Sont-elles toutes équivalentes ? Interrompent-elles le traitement cérébral à des étapes distinctes ?
- Nécessité d’une taxonomie de processus non-conscients.

2. Comment s’assurer qu’une image est bien subliminale ?
- Un rapport verbal suffit-il ? Ne sous-estime-t-il pas la conscience ? (biais de réponse, incapacité de verbaliser une conscience infra- linguistique...) Ou, au contraire, ne la surestime-t-il pas ? (peut-on s’exprimer sans conscience ?)
- Faut-il évaluer la non-conscience par une tâche secondaire ? Laquelle ?
- Il existe, dans ce domaine, une forme de circularité: seule une théorie aboutie de la conscience peut nous dire quelles performances mesurent réellement l’accès conscient, et lesquelles reflètent un traitement non- conscient.

3. La profondeur des opérations subliminales
- Jusqu’où un stimulus subliminal peut-il être traité sans pour autant accéder à la conscience ?
- Les étapes visuelles, y compris une forme d’invariance, ne nécessitent pas la conscience.
- Peut-on accéder au sens d’un mot ou d’une image sans en être conscient ?
- Nos décisions peuvent-elles être influencées par un stimulus non-conscient ?
- Le traitement subliminal est-il automatique ou « mécanique » ? Ou bien, peut-il être modulé par l’attention, les intentions et les instructions données au sujet ?
- Peut-on apprendre sans conscience ?
- Un stimulus non-conscient peut-il moduler le contrôle exécutif ?
- Les limites du traitement subliminal : Existe-t-il des fonctions mentales propres à la conscience ?

L’intérêt de l’exploration de la perception subliminale en psychologie cognitive
1. Caractériser ce qui, dans notre vie mentale, relève ou non du contrôle conscient.
2. Préciser la nature de l’accès à la conscience.
La méthode contrastive de Baars (1989) :
« contraster deux situations expérimentales minimalement différentes, mais dont l’une est consciente tandis que l’autre ne l’est pas »
3. L’amorçage subliminal constitue une excellente méthode pour étudier l’architecture cognitive sans (trop d’) influence des intentions et des croyances des participants.
a – En comportement: accélération des temps de réponse
b – En imagerie cérébrale: réduction de l’activation
c – Dans les deux cas, la méthode permet de mesurer « ce qui compte comme une répétition pour une étape donnée », et donc d’évaluer le code neural (cf cours 2005-2006)

Télécharger le support de cours "L’inconscient cognitif : Une introduction critique" - Collège de France :
L’inconscient cognitif et la profondeur des opérations subliminales - Stanislas Dehaene

Source Collège de France : Premier Cours - L’inconscient cognitif : Une introduction critique - Stanislas Dehaene

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Conscience et cerveau - Les Neurosciences cognitives, le système visuel, l'imagerie cérébrale et la neuropsychologie - Michel IMBERT - Conférence 88mn - Canal-U - 2001



Conférence - Université de Tous les savoirs - Durée : 88mn - Date : 18/10/2001
Disciplines : Neurologie, Psychologie médicale, Psychologie, Neurosciences - la Conscience, le cerveau

Intervenant : Michel IMBERT
Statut : Professeur de Neurosciences à l'Université Paul Sabatier (Toulouse) depuis 1993,
Directeur d'études à Ecole des hautes études en sciences sociales depuis 1987

Parcours : Directeur du Centre de Recherche Cerveau & Cognition, UMR 5549, 1993-1999
Directeur du Département des Neurosciences de la Vision, Université Pierre et Marie Curie-CNRS, 1985-1992
Professeur de Neurosciences (Université Pierre et Marie Curie, Paris), 1984- 1993
Professeur de Neurobiologie (Université de Paris Sud, Orsay), 1981-1984
Directeur scientifique adjoint (Sciences de la Vie) au CNRS, 1975-1980
Sous-Directeur du Laboratoire de Neurophysiologie (Collège de France, Paris), 1972-1981
Maître de Conférences de Psychophysiologie (Faculté des Sciences, Toulouse) 1967-1972
Maître-Assistant de Physiologie comparée (Faculté des Sciences, Paris) 1963-1967
Assistant de Travaux Pratiques de Physiologie comparée (Faculté des Sciences, Paris), 1959-1963
Assistant délégué de Biologie animale( PCB, Paris), 1958-1959

Spécialités : Il est spécialiste du système nerveux central, et plus spécifiquement des mécanismes de vision. Ses travaux portent essentiellement sur le rôle que joue l'expérience sensori-motrice précoce dans le développement postnatal des propriétés de codage des neurones du cortex visuel primaire.
Il a récemment abordé l'étude des mécanismes corticaux de la vision tridimensionnelle chez le singe. Enfin, en collaboration avec des mathématiciens de l'Ecole des hautes études en sciences sociales, il a commencé une analyse théorique du réseau cortical des certaines aires visuelles du Primate.

Sociétés savantes : Il est président ou membre de divers comités scientifiques de la DGRST, du Ministère de la Recherche et de la Technologie, du CNRS et de l'INSERM
Membre (fondateur) du conseil scientifique de la Fondation Fyssen, 1979-1991
Membre du Comité National Français des Sciences Physiologiques depuis 1995
Membre du Bureau de l'Institut Universitaire de France depuis 1998
L'International Neuropsychological Association
La Société Française des Neurosciences (ex membre du Conseil d'Administration)
L'European Neuroscience Association
L'International Society for Developmental Neurobiology
L'International Brain Research Organization (IBRO)
L'International Neuropsychological Symposium (responsable du groupe francophone)
L'Académia Europaea (1988)
Membre correspondant de l'Académie des Sciences depuis 1993
Membre senior de l'Institut Universitaire de France depuis 1994

Minutage et Plan de la conférence "Conscience et cerveau" par Michel IMBERT :
- 03:08 - Présentation
- 05:25 - Introduction
- 07:10 - La notion de conscience
- 12:13 - Définitions de quelques types de conscience
- 05:35 - Les neurosciences cognitives
- 14:27 - Le système visuel
- 09:27 - Les "expériences combinées"
- 07:59 - L'imagerie cérébrale et la neuropsychologie
- 04:04 - Conclusion
- 19:07 - Questions

Introduction :
Conscience et cerveau font aujourd'hui bon ménage. Il n'en a pas toujours été ainsi. A une longue période d'indifférence, suivie d'un temps d'hostilité affichée, fait suite aujourd'hui une idylle grosse de promesses mais riche d'obscurité, de confusions et d'illusions. Le nombre de livres publiés par des philosophes, psychologues, neurobiologistes, physiciens ou mathématiciens (et j'en passe), le nombre de colloques ou de numéros spéciaux de revues consacrés aux relations entre cerveau et conscience est simplement confondant.

Cet engouement vient, pour une grande part, des recherches sur le cerveau lui-même. Il vient surtout de la mise en évidence de dissociations spectaculaires entre ce qu'un patient, souffrant d'une lésion cérébrale circonscrite, est capable de réaliser, sans en avoir la moindre idée, grâce à des capacités de percevoir, de mémoriser, de choisir et arranger l'information pertinente pour réaliser un geste, saisir un objet, éviter un obstacle, être ému par un visage familier. Autant de comportements qu'il exécute sans savoir comment, mais dont il aurait été pleinement conscient sans sa lésion cérébrale. On peut aller jusqu'à dire que toutes les compétences cognitives, y compris les compétences sémantiques, peuvent être, jusqu'à un certain point, réalisées sans que le sujet en ait conscience.

Cette forme de conscience constitue ce que certains auteurs appèlent le problème facile de la conscience, en ce sens qu'une explication en termes de fonctionnement cérébral ne pose pas de problèmes insurmontables. Il n'en va peut-être pas de même de la conscience au sens d'expérience subjective, strictement privée et toujours faite à la première personne ; cet aspect de la conscience constituerait, en revanche, un véritable défi à toute explication scientifique.

Nous nous proposons de passer en revue un certain nombre d'arguments, pris notamment dans le domaine de la perception visuelle, qui établissent des corrélations fortes entre le fonctionnement de régions cérébrales localisées et la conscience que nous avons de ce que nous voyons et de ce que nous ressentons lorsque nous voyons.

Source Canal-U TV - UTLS : Conscience et cerveau - Michel IMBERT - Canal-U - 2001

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La souffrance psychique - Dissimulation et amnésie de la souffrance, interprétation des rêves, Trauma, effet d'éloignement - Monique SCHNEIDER - 71mn - Canal-U - 2001



Conférence - Université de Tous les savoirs - Durée : 71mn - Date : 15/11/2001
Disciplines : Psychologie - Psychanalyse - Philosophie - Emotions et sentiments

Intervenant : Monique Schneider
Statut : Psychanalyste - Directeur de recherche au CNRS

Parcours :
1955 : Admission à l'ENS Jeunes Filles
1958 : Agrégation de philosophie
1958 : Professeur de philosophie au Lycée Stendhal de Grenoble
1965 : Nomination comme assistante, puis maître assistante à la faculté des lettres de Grenoble
1970 : Attachée de recherche au CNRS
1980 : Docteur d'Etat en philosophie. Titre de la thèse : "La réflexion émotionnelle"
2000 : Directeur de recherche émérite au CNRS

Spécialités : Monique Schneider est notamment spécialiste de la souffrance psychique. Elle a travaillé sur les questions de la filiation et du trauma, sur l'inceste, sur la question fraternelle et sur l'altérité et la figure de l'étranger.

Minutage et Plan de la Conférence "La souffrance psychique" par Monique SCHNEIDER :
- 01:38 - Présentation
- 06:56 - Introduction
- 09:15 - La dissimulation de la souffrance
- 08:25 - L'amnésie de la souffrance
- 07:38 - L'interprétation des rêves et la souffrance
- 06:34 - La notion de trauma
- 10:45 - Effet d'éloignement de la souffrance chez Freud
- 02:08 - Conclusion
- 18:07 - Questions

Introduction :
Parler de souffrance psychique ne revient pas à postuler une dualité physique, psychique dans les manifestations de la souffrance. Le souffrance physique est elle aussi instauratrice de souffrance psychique. On ne saurait toutefois instaurer un parallélisme entre ces deux modalités, dans la mesure où la souffrance psychique est repérable, non à l'intensité de sa manifestation, mais à la tentative d'extinction dont elle fait dont elle fait l'objet.

Remarque d'une femme traversant une grave dépression : « Si seulement je pouvais être triste ». La souffrance psychique, dans certaines de ses formes, se caractérise par une apparente anesthésie. Les tentatives d'insonorisation prenant pour cible la souffrance psychique contraignent l'analyse à des stratégies d'approche indirecte. Seront notamment interrogés les liens entre la souffrance psychique et l'apparition de maladies organiques. Liens s'établissant par-delà un déni. Freud retranscrit le rêve d'une patiente ayant subi une opération à la mâchoire : dans le récit de rêve, la douleur est transférée sur un autre personnage, souffrant atrocement, pendant que la rêveuse se voit à l'Opéra, assistant à une représentation. Le rêve rend figurables les processus à l'oeuvre dans le psychisme et fait affleurer l'opération de déni. La rêveuse dit en rêve : « puisque ce n'est pas moi qui souffre ».

Le processus de délégation et de transfert, agissant dans les stratégies de défense contre la souffrance, est particulièrement repérable dans les phénomènes consécutifs à un trauma. D'autres personnages sont impliqués pour devenir porteurs d'une souffrance faisant l'objet de stratégies de délocalisation. La souffrance psychique marque ainsi, non seulement l'être individuel, mais les processus de filiation.

Source Canal-U TV - UTLS : "La souffrance psychique" par Monique SCHNEIDER - 2001

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